les carnets de SoM

Dans les airs,

à des milliers de mètres de ma vie - sur terre

à des milliers de pensées de qui que soit

                                       quoi que soit.

Loin de tout,

mon moi s'éloigne de ses racines

mon moi s'approche de mon moi intérieur.

 d'écrire...SoM .

"J'écris au fond de moi, j'écris à toi, j'écris comme je vis, je brois et je vois,

je dessine comme je respire, et je donne, parfois."

SoM s'exprime par les mots et le dessin depuis son enfance.

Diplomée, graduée en "Globetrotting", elle s'installe en France,

dans le très joli département de la "Drôme"  où elle aime la diversité du paysage et de ces habitants. 

C'est en rassemblant son oeuvre, à l'occasion d'un cadeau, que SoM a eu l'idée

d'unir sur la toile "Web" ses dessins et sa poésie.

L'idée est de communiquer les couleurs de ses mots et de laisser vivre les états d'âme par chaque "visiteur",

d'y laisser déceler un sentiment ou une image, ou d'entendre - simplement- une mélodie (en soi).

Dans le respect de la vie de chacun.

Chaque semaine un texte, au minimum, sera publié sous un des 3 thèmes (A, B et C)...accompagné(s) d'un dessin.

L'esprit se veut non-conventionel: le sens du texte a davantage d'importance que sa forme académique;      

c'est la sensation d'un veçu, qu'elle soit légere ou profonde, qu'est vecteur dans l'oeuvre de SoM.

Chatillon St Jean,

automne 2012…

Comme un canard dans un lac gelé

Je n’arrive plus à avancer.

Comme un soldat dans les tranchées

J’ai envie de hurler.

Comme le soleil de novembre,

Je rayonne à peine.

Lasse d’attendre,

Je compte…

tes respirations.

Le jour où Mohamed Ali est mort,

tu m’as gagné.            

Et je t’ai mis KO.

Tous mes muscles tétanisés

pour seulement entendre battre mon cœur.

Toute notre envie d’exister,

concentrée dans ces quelque mots.

Quelques rounds,

et je t’ai frappé en plein torse.

Quelques échanges et tu m’as mise à terre.

Match nul. Rejoins moi.

Le roi est mort.

Notre amour est né.

Pose tes valises et laisse moi t'accueillir

Pli tes chemises dans mon armoire

et laisse moi te porter

Prend mes phrases dys-phrasées

et berce moi jusqu'à l'aube.

Pose ta tête sur mon ventre

et trouve la paix dans mon regard.

N'ayez pas peur de la maladie

Elle vous tend la porte ouverte

vers votre ombre, tant oubliée.

Ne craignez pas le malade,

c'est l'occasion de voir dans ses yeux

sa vraie personne (et la vôtre aussi)

Franchissez la porte des hôpitaux

-certes, la boule au ventre-

vous verrez, la vie vous tendra la clé

à de multiples serrures.

Venez faire rire et aimez

- oui, même atrocement malade-

petit ou grand.

Il vous sera reconnaissant.

Eternellement.

Mon immaculate

ma nouvelle page blanche.

Mon filtre à café du petit matin.

Quel bonheur de te retrouver

après cette zone d'ombre.

Quelle vision large et ample

de sourire à la vie;

mon avenir

mes projets

mes enfants

mon moi épuré,

à travers ton onctuosité.

Merci mon ombre

et bienvenu aux couleurs!